Lundi, nous avons nourri les coyotes, comme d’habitude. Les derniers préparatifs consistaient à réserver une navette pour aller de l’aéroport à notre hôtel, et à faire l’enregistrement en avance pour nos vols. Mardi matin, réveil tôt pour finir les valises, jeter les poubelles, vérifier que l’on pouvait emprunter la Ford Focus pour aller à l’aéroport, et hop, en voiture Simone ! Nous avions oublié de vérifier le numéro de la sortie d’autoroute pour l’aéroport, pensant que ce serait affiché, résultat : à deux kilomètres de la sortie en question, prises d’un doute, nous nous sommes arrêtées à un McDonald’s pour profiter de l’internet gratuit et vérifier l’itinéraire (et grâce au Wifi (internet sans fil) nous avons pu faire tout ça sans sortir de la voiture ! Pratique par -5°C !). Finalement nous sommes arrivées tranquillement à l’aéroport. La sécurité était restreinte, ou améliorée, puisque nous n’avons pas eu à enlever nos manteaux/pulls/chaussures, ni à sortir le sachet de liquides autorisé (sachet magique pour brosse à dent, dentifrice et shampoing) pour passer le portique de sécurité. Une dernière photo de la neige de l’Utah, et nous voilà envolées pour la Californie.
À LAX (le petit nom de l’aéroport de Los Angeles) nous avons pris un mini-van navette qui nous a emmenées à Anaheim, le district de Los Angeles où se trouve notre premier arrêt : Disneyland ! Pour faire une trentaine de miles (donc une quarantaine de kilomètres, à la louche), il nous a fallu une grosse heure à cause du trafic… Notre hôtel à Anaheim se situait au bord du parc, et à 100m d’un Denny’s, chaîne de « dinners » américains, ces restaurants traditionnels de hamburgers, salades, soupes, milk-shakes, le tout accompagné d’un tableau comptant les calories des plats, pour nous faire patienter ou rager (car nos salades se sont avérées contenir autant de calories qu’un brownie…).
Mercredi - Disneyland
Mercredi matin, nous avons pu acheter nos billets d’entrée au parc auprès du chauffeur d’une navette gratuite qui est venue nous chercher directement à l’accueil de notre hôtel. Malheureusement il a raté l’entrée pour voitures du parc et a fait trois fois le tour avant de nous déposer. Mais pas d’inquiétude, tout allait bien, on était arrivées. Comme nous sommes entrées dans le parc à 8h45 nous avons été bloquées au bout de la grande rue car l’accès aux attractions n’était pas encore ouvert (simplement celui aux magasins, sait-on jamais !). Nous avons ainsi pu repérer les premières attractions où courir dès que les employés (déguisés) de Disneyland nous y autoriseraient. Notre premier choix a été l’attraction sur le thème d’Indiana Jones « Le Temple de l’œil Interdit » : installées dans une Jeep, nous avons visité les ruines souterraines d’un temple d’Indonésie, de plus en plus inquiétantes, jusqu’à apercevoir Indy accroché à une corde en l’air ; au moment de nous en approcher, un énorme rocher roule vers nous en bouchant l’accès au tunnel, notre seule solution : la trappe qui vient de s’ouvrir dans le sol, et la chute !
Nous étions alors bien mises en condition pour continuer notre exploration. A côté du temple, nous nous sommes retrouvées en plein quartier français de la Nouvelle Orléans, et près du Manoir Hanté où nous avons pu être prises en photo avec Jack et Sally (le squelette au costume noir rayé et sa fiancée Frankenstein), les personnages du dessin animé « L’Etrange Noël de Monsieur Jack », les premiers mais certainement pas les derniers personnages que nous avons rencontré ce jour-là. Nous avons ensuite visité le Manoir Hanté, re-décoré par le fameux Jack sur son thème Noël-Halloween, puis l’île de Tom Sawyer et son repère de pirates, à laquelle on accède par un bac motorisé. En parlant de pirates, nous sommes aussi passées par la fameuse attraction de « Pirates des Caraïbes », qui a inspiré les films avec Johnny Depp ; dans une barque qui circulent entre des décors avec mannequins animés, nous avons assisté à l’attaque d’une ville par le bateau du capitaine Jack Sparrow (le même joué par Johnny dans les films), avec courses poursuites, vente de prisonniers, coups de canon, et des chutes entre deux scènes. En remontant dans le parc, nous sommes passées par le château de la Belle au Bois Dormant (nettement plus petit que celui de Paris), et avons fait un tour dans les tasses tournantes de la « Mad Tea Party » (Folle Heure du Thé). Heureusement que nous n’avions pas encore mangé ! Puisque nous étions en semaine et en période scolaire, il n’y avait vraiment pas beaucoup de monde dans le parc. La queue la plus longue que nous avons faite doit être les 10-15 min à la Maison des Poupées de « It’s a Small World », décorée pour Noël, évidemment. En sortant, comme il était presque midi, nous nous sommes arrêtées manger un hamburger (évidemment) à « Tomorrowland », le quartier futuriste de Disneyland, où étrangement nous avons pu manger en terrasse et assister à un cours pour jeunes Padawans, comme dans Star Wars (n’oublions pas que Mickey a racheté Dark Vador…). Ensuite, direction le pavillon d’expositions « Innoventions » (jeu de mot international entre Innovation et Inventions), principalement sur le thème des super-héros actuels : Iron Man (donc la collection complète des armures portées dans les films) et Thor notamment. Nous avons d’ailleurs pu pénétrer dans la salle du trône d’Odin, le père de Thor (pour ceux qui s’y connaissent un peu en mythologie nordique, ce sont les mêmes personnages) où nous attendait Thor ! Entrées en deuxième dans la salle, après une adorable petite fille coiffée du même casque à ailes que le héros (et qu’Astérix d’ailleurs…) nous avons pu prendre une photo intemporelle avant de reprendre notre route.
Une route intergalactique, puisque notre arrêt suivant était l’attraction sur Star Wars (justement), où nous avons embarqué dans une navette spatiale, dont le conducteur n’était autre que C3PO (le robot doré des films) qui n’y connait rien en conduite. L’attraction est en 4 dimensions, la navette où nous étions a donc bien remué pour simuler les zigzags et figures aériennes de notre navette. Nous sommes ressorties un peu barbouillées (les extraterrestres ne doivent pas manger de hamburgers avant d’embarquer, apparemment) ! Pour calmer nos estomacs nous avons choisi l’attraction d’en face, un petit trajet tout gentil dans le monde de Toy Story où on devait tirer sur des méchants robots avec des pistolets laser. Après un deuxième tour dans le château de la Belle au Bois Dormant (où des livres ouverts et des tableaux animés nous racontent l’histoire), et une rapide attraction dans le monde de Blanche-Neige (qui était quand même plus adaptée à des enfants de 4 ans, avouons-le), nous avons au passage rencontré Alice et le Chapelier Fou, et nous sommes allées à « Toontown », la ville des jouets où habitent Mickey, Minnie et leurs amis, pour une photo souvenir avec Mickey, puis Minnie.
Et c’est l’heure de la parade ! Des chariots défilent en musique avec les personnages de Disney, des orchestres jouent les grands classiques des fêtes, et l’ouverture était assurée par une troupe de « cheerleaders » (fanfare et pompom-girls) d’une université américaine. Nous étions très bien installées, assises par terre au milieu des enfants, et avons pu prendre plein de photos et de vidéos (tout en nous reposant d’avoir marché toute la journée).
Nous avons fini notre visite du parc par un tour des magasins (bien-sûr) pour faire chauffer nos cartes bleues avant le feu d’artifice au-dessus du château qui annonce la fermeture du parc. Mais bien-sûr la journée ne s’arrête pas là, car, hors du parc, il y a un quartier commerçant (vous en doutiez) appelé « Disney Downtown » plein de magasins souvenirs et de restaurants. Nous cherchions surtout un moyen de rentrer à pied à notre hôtel, ayant dépassé l’heure limite pour notre navette. Finalement, après la traversée d’un parking d’hôtel et un aller-retour inutile car nous nous étions trompées de côté de trottoir, nous sommes rentrées à l’hôtel déposer nos affaires avant d’aller nous réchauffer à notre cher restaurant Dennys. Nous sommes finalement rentrées dormir car une journée mouvementée nous attendait le lendemain !
Jeudi – Journée « Charnière »
Ce jeudi, nous devions trouver notre chemin dans le labyrinthe des transports en commun de Los Angeles. Notre but : aller d’Anaheim à Hollywood, mais surtout de la manière la moins chère possible. (Note : la distance Anaheim – Hollywood représente tout de même 53 km, soit 45 min en voiture. Voiture qu’évidemment, nous n’avions pas – économies, économies !) Le responsable de notre hôtel nous a indiqué un arrêt de bus à l’entrée de Disneyland, nous avons donc enfilé nos baskets et marché jusque-là (avouons-le, la veille nous avons fait nos fainéantes, la distance hôtel-Disneyland était assez réduite). Le problème était que le chauffeur n’avait qu’un seul pass à disposition ; ces pass sont des cartes sur lesquelles on peut charger une quantité d’argent pour prendre le bus ou le métro. Nous comptions malheureusement sur ces pass pour prendre un forfait à la journée. Cependant, nous n’avions pas assez de monnaie pour payer nos billets de bus (environ 1.5$) et le surplus de 1.4$ pour le passage par l’autoroute. Finalement, le chauffeur a eu pitié de nous, nous a fait cadeau du prix de l’autoroute et nous a emmenées à un arrêt dans le centre ville de Los Angeles, où on a pu effectuer une correspondance avec la ligne rouge du métro (celle-là même qui s’arrêtait à 25m de notre hôtel). Nous avons pu acheter les fameux pass à une borne électronique de la gare de métro et arriver, plutôt fatiguées à l’hôtel. Il n’était pourtant que midi ; nous avons pu avoir notre chambre en avance pour y déposer nos valises avant de reprendre le métro pour deux arrêts et déboucher sur Hollywood Boulevard. Notre premier arrêt a été le Hard Rock Café, une chaîne restaurants-bars-magasins souvenirs, pour notre habituel hamburger, enfin pour moi pusque Guillemette a pris une pizza. Nous avons d’ailleurs failli faire un « resto-baskets » (expression du jour pour Guillemette), c’est-à-dire partir sans payer, car nous ne savions pas si nous devions attendre la serveuse (qui a disparu après nous avoir amené l’addition et expliqué où récupérer nos verres souvenirs) ou aller à la caisse de l’entrée pour payer… Dans le doute nous nous sommes arrêtées au magasin de souvenirs de la chaîne, où la pauvre serveuse nous a rattrapées. Nous avons un peu jouées les touristes perdues, et sur ce coup-là elle a eu de la chance que nous soyons de bonne foi : 60$ de sa poche, ça ne lui aurait pas fait plaisir !
Nous avons ensuite sorti l’appareil photo pour immortaliser certains des fameuses étoiles roses d’Hollywood Boulevard – celles dont nous reconnaissions les noms en tous cas ! Encore une fois, la période creuse du début de décembre nous a épargné la foule devant le Théâtre Chinois, où on peut trouver les dalles avec des empreintes de mains, chaussures, pieds, baguettes magiques, cheveux de stars de cinéma. Nous avons parcouru une bonne distance sur le boulevard, jusqu’à ne plus reconnaître les noms au sol, avant de revenir au Chinese Theatre pour profiter que ce soit un cinéma ; nous y avons vu un film appelé « Best Man Holiday », l’histoire d’une bande d’amis d’université, qui une fois tous mariés se retrouvent pour fêter Noël ensemble. Nous nous attendions à une comédie, mais le film était plutôt triste sur la fin, et c’était apparemment la suite d’un premier film. Pourtant, nous ne regrettons pas l’occasion de voir un film dans ce fameux cinéma ! Il était 18h lorsque nous sommes sorties du cinéma, et nous sommes directement rentrées nous coucher.
Vendredi – Au pays du cinéma, derrière le décor !
Le thème de vendredi était sans contexte les tournages de films. Car évidemment qui pense Hollywood pense glamour, mais on pense aussi aux nombreux studios de cinéma qui y ont leurs locaux de tournage : Warner Bros., Universal Studios, Disney Studios, Paramount Studios, … Nous avons sélectionné Warner Bros. et Universal. Réveil à 6h30 donc, car, étant dépendants des transports en commun, nous ne devions pas rater le bus 222 de 7:35 (qu’évidemment nous avons failli rater, et après lequel il nous a fallu courir vous vous en doutez) pour arriver à 7 :55 aux studios de la Warner. En effet, nous avions réservé des places pour la visite guidée de 8 :15. Cette visite a été très intéressante, évidemment, car nous avons pu visiter le plateau d’une série que nous suivons, Pretty Little Liars, le célèbre décor du café de la série « Friends » (avec une photo souvenir), mais également une multitude d’éléments de décor que nous avons reconnu par-ci par-là. Nous avons eu accès à leur musée de voitures : le van coloré de Scooby-Doo, les Bat-mobiles/Bat-moto/Bat-tank… de Batman, la voiture volante d’Harry Potter ; et à leur musée de costume, dont un étage entier consacré à la saga Harry Potter.
Après la visite des studios de Warner Bros., nous avons repris un bus (et par « repris » j’entends « couru après ») pour aller à Universal Studios. La compagnie a en réalité agrémenté la partie visitable de ses studios d’un parc à thème avec attractions. Pour le prix d’un billet d’entrée, nous avons profité de la réduction du moment « Achetez un billet 1 journée, obtenez un pass pour l’année 2014 ! » qui nous permettrait de revenir gratuitement visiter le parc en 2014… Projet ? Une fois entrées dans le parc, nous avons tout de suite été hélées par un employé du parc qui en échange de réponses à un questionnaire banal (d’où venez-vous, pourquoi êtes-vous à los angeles, blablabla) nous a offert un pass pour ne pas faire la queue pour la visite guidée des studios, pratique ! Nous avons commencé notre tour des attractions par la « House of Horrors » (Maison des Horreurs), un parcours à pied au milieu des décors (et des monstres !) des films d’horreur d’Universal : La Momie, Psychose, Frankenstein, Van Helsing, Massacre à la Tronçonneuse, … Le couloir était volontairement très sinueux, étroit et comportait plein de recoins parfaits pour que des monstres s’y cachent et nous sautent dessus !
Une fois sorties de là, nous nous sommes remises de nos émotions avec une photo devant le sapin géant du Noël d’Universal, organisé par le Grinch (vous savez le monstre vert tout poilu qui n’aime pourtant pas Noël). Nous avons ensuite voulu passer discrètement dans la grande rue, mais nous avons été rattrapées par Bob l’Eponge (du dessin animé du même nom). Heureusement, comme tout personnage de film/dessin animé qui se respecte, Bob était accompagné par une employée du parc qui a pu prendre notre photo. Nous avons ensuite pris une photo avec un des minions du film « Moi, Moche et Méchant », puis avec Shrek et Fiona. Pour ceux qui ne connaissent ni les minions ni « Moi, Moche et Méchant », il s’agit des personnages en forme ovale de médicament, tout jaunes, en salopette bleue et avec un œil ou deux. Ne vous inquiétez pas, il s’agit des stars du moment pour le parc (le deuxième film étant sorti cet été), et vous les verrez sur beaucoup de photos (ils sont nos coups de cœur du moment – bon d’accord, surtout les miens). Le programme de la journée a été un peu corsé car la plupart des attractions étaient en réalité des spectacles à heures fixes. Nous avons dû bien nous organiser pour ne rien rater, et avec succès, car nous avons fait presque toutes les attractions du parc ! Après un repas à l’américaine (ça commence par « ham » et ça finit par « burger »), nous avons assisté au spectacle « Waterworld », inspiré du film du même nom. L’histoire : la Terre est presque entièrement recouverte par les océans, les gentils veulent trouver les quelques hectares de terre ferme restants pour s’y installer, les méchants veulent la terre pour le bon plaisir de leur méchant chef. La scène est en réalité un bassin où évoluent les comédiens-cascadeurs qui font du jet-ski, des chutes de plusieurs mètres dans l’eau, de la tyrolienne, le tout en prenant soin de bien arroser les spectateurs au passage. Les effets pyrotechniques et l’avion qui manque de s’écraser sur nous ont été très impressionnants. Pas le temps de respirer, une fois le spectacle terminé, encore mouillées par les dérapages des jet-skis, nous sommes allées à l’attractions « Shrek 4D », la projection d’un film avec lunettes 3D et fauteuils qui sursautent. Nous avons ensuite profité de nos pass anti-file d’attente pour aller faire la visite guidée (en petit train) des studios d’Universal. En descendant l’escalator vers le point de départ nous avons aperçu, parmi la vue que nous avions sur Burbank (autre sous-division de Los Angeles) les studios de Warner Bros. que nous avions visité le matin même. Ils sont repérables au château d’eau portant le logo «WB » et à un autre gros logo posé sur une façade, face à Universal (« pour leur rappeler qu’on est là », d’après notre guide aux studios Warner). Avant d’entrer dans le petit train de la visite guidée, nous avons fait un arrêt photo avec Marilyn Monroe et nous avons bien apprécié ce petit coupe-file. Comme à Warner, le petit tour comportait des décors de rues « de base », c’est-à-dire des immeubles assez lambda qui peuvent être aménagés pour ressembler à n’importe quelle ville des Etats-Unis. Le clou de ce tour est l’attraction sur King Kong, réalisée par Peter Jackson (qui a lui-même réalisé le dernier film sur le grand singe, et également les films du Seigneur des Anneaux). Notre petit train est entré dans une sorte de hangar où il s’est bloqué sur des rails. Autour de nos, les deux plus grands écrans 3D du monde (associés aux mouvements des rails) nous ont permis d’assister au plus grand spectacle 4 dimensions jusqu’ici réalisé. Nous étions dans une jungle, attaqués par des dinosaures, et heureusement, sauvés par King Kong. A la sortie de ce hangar, nous avons traversé un décor de western digne de Clint Eastwood. Une rue s’est soudainement retrouvée submergée par une innondation, et nous avons encore été mouillées. Le parcours de notre petit train passait au milieu d’un étang, avec de chaque côté l’eau au niveau de nos épaules, pour nous permettre de mieux observer la maquette d’un bateau. Puis notre train s’est engagé dans un nouveau hangar représentant une station souterraine de métro, au beau milieu d’une scène catastrophe, car tout autour de nous s’est mis à trembler, s’effondrer, prendre feu,… Décidément, cette visite n’était pas de tout repos. En faisant le tour du bassin où ont été tournées « Les Dents de la Mer » (maquette de requin en guise de décor), nous avons évidemment été attaquée par l’animal en question, parce qu’on était encore trop sèches à son goût (heureusement qu’il faisait beau…). Les derniers décors n’ont pas été beaucoup plus calmes : la rue de Whisteria Lane de la série « Desperate Housewives », le décor de Noël du village du Grinch, mais aussi le tristement célèbre « Bates Motel » (du « Psychose » d’Hitchcock) où nous avons vu Norman Bates enfourner sa nouvelle victime dans le coffre de sa voiture, et les lieux d’un crash d’avion, tirés du film « La Guerre des Mondes » avec Tom Cruise, dont un authentique 747 déchiqueté pour les besoins du décor.
La journée avançait, et le parc fermant à 17h (avec le coucher du soleil), il était temps pour nous de terminer avec deux attractions mouvementées : celle de Jurassic Park, qui s’est terminée par une chute de… mètres avec arrivée dans l’eau (ces attractions doivent être plus agréables à faire en plein été californien qu’en décembre…), et celle du Retour de la Momie, dont la vitesse était telle qu’on nous a obligées à déposer nos sacs à dos dans des casiers (à reconnaissance d’empreinte digitale, attention !). La traditionnelle fin de visite du parc s’est faite par les magasins de souvenirs, où nous avons pu profiter de la réduction de 15% accordée grâce à nos pass annuels. Nous avons fini la soirée en prenant un sandwich au City Walk, le quartier commerçant à côté d’Universal. Grâce au métro, nous avons relié Universal et notre hôtel en 15-20 minutes à peine, et nous avons pu nous consacré à une activité obligatoire : tout faire rentrer dans la petite valise cabine…
Samedi : Retour sous la neige
Samedi matin était plus calme, pas de réveil à 6h30 pour nous. Malheureusement, notre hôtel ne disposait pas du petit déjeuner ; nous avions prévu le coup en achetant des cookies avec nos sandwiches la veille. Nous rendre à l’aéroport a été assez facile : nous avons pris le métro jusqu’à une ancienne gare appelée « Union Station », où un autobus nous a emmenées directement à l’aéroport en une grosse demi-heure, pour seulement 7$.
Le vol s’est bien déroulé, nous étions presque en première classe. L’arrivée à Salt Lake City nous a un peu surprises, car nous nous attendions à retrouver notre Ford Focus sous 30 cm de neige, voire à ne pas la retrouver du tout. Il a seulement fallu balayer un peu la neige du pare-brise arrière, et hop, prendre la route. Cependant, les routes avant été bien enneigées, et si elles avaient été dégagées et salées, il n’en restait plus grand-chose. Il commençait à faire nuit, il neigeait, la route glissait, bref, nous avons roulé entre 25 et 40 miles à l’heure (un petit 80 km/h) sur l’autoroute, et mis près de trois heures pour faire un trajet d’1h15 habituellement. La route fut assez stressante, et pour ne pas avoir à ressortir de sitôt, nous avons directement fait un arrêt au supermarché pour refaire nos stocks de céréales, lait, viande et fruits, où les caissières commencent maintenant à nous reconnaître (avec des caddies à 100$ en moyennes toutes les deux semaines, voire toutes les semaines, y’a de quoi !).
Dimanche : Journée repos
Grasse matinée et traînage des pieds, déballage des valises, machines à laver et bilan des frais de la semaine. Les coyotes sont désormais sous une belle couche de 15-20 cm de neige, et leurs fourrures ont triplé de volume. Ils sont bien contents qu’on soit revenues, et ils sautent partout (à moins que ce ne soit pour la neige…). De la petite dizaine de degrés de Los Angeles, nous sommes passées aux -18°C (température authentique de lundi 9 décembre 2013, si, si) de Millville. Et -18°C, c’est froid.